1. |
Un baiser, une bombe
04:11
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UN BAISER, UNE BOMBE
Un baiser une bombe de ta bouche
Explose sur ma bouche
En plein jour
Alors mes mains blanches
Toutes se dérobent
La foule de tes hanches
Hurlent sous ta robe
Un baiser une bombe de ta bouche
Explose sur ma bouche
En plein jour
Nous sommes en amour
Des corps sans demain
Mêlés au matin
Aux corps sans secours
Un baiser une bombe de ta bouche
Explose sur ma bouche
En plein jour
La foule disparaît
Dans la lumière
Le feu embrassé
Grésille nos paupières
Un baiser une bombe de ta bouche
Explose sur ma bouche
En plein jour
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2. |
Pourquoi
03:28
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POURQUOI
Le monde est sourd, la vie est confuse
J’accepte - tu refuses
Pourquoi ?
Et puis d’un coup tremble l’avenir
Lacéré de souvenirs
Pourquoi ?
Si l’amour court à travers terre
Poursuivons-le
Poursuivons l’amour
Et quand nous ouvrirons les yeux
Le monde entier
Y entrera
Regarde nous, regarde les fauves
Et les moutons qui nous composent
Tu vois, tu vois comme moi
Combien le jour qui vient en impose
Qu’il s’organise qu’il se dépose
En un millier de choix
Un millier de choix
Si l’amour court à travers terre
Poursuivons-le
Poursuivons l’amour
Et quand nous ouvrirons les yeux
Le monde entier
Y entrera
Au milieu de tant d’hypothèses
Qui peut seulement se dire à l’aise
pas moi - aucun de nous je crois
Le monde est sourd, la vie est confuse
J’accepte - tu refuses
Pourquoi ?
Si l’amour court comme je l’espère
Poursuivons-le
Poursuivons l’amour
Et quand nous ouvrirons les yeux
Le monde entier
Y entrera
Pour que l’amour court à travers terre
Poursuivons-le
Poursuivons l’amour
Et quand nous ouvrirons les yeux
Le monde entier
Y entrera
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3. |
La Cabine
03:26
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LA CABINE
Sur le bord vertical
Des langues de l’ombre
Je joue-gicle un peu
Sur la corde à noeuds
Quand le bateau boite en métal tangue
Mon vague à l’âme vire au bleu
La cabine
La cabine est bancale
Mon bocal est mental
Mon amour un cheval
A cheval mon amour
Sur un cri sans égal
La lune dilluve
Je m’imbrique au jeu
Comme je le veux
Quand le bateau claque
Quand le bateau claque et se big bang
Mon vague à l’âme vire au bleu
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4. |
Mon nom
03:55
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MON NOM
Je suis l'étranger
Et ça peut se voir
Je ne parle pas
Tout à fait comme toi
Je viens de la plate-bande
Ou les aubergines
Se violacent dès l'aube
Elles sont comme moi
Tout terrifiés
Nous avons été
Repiqués sans nos racines
Depuis nos radicaux
Sont tout mous
Tous nos fruits
Touchent le sol
Je suis l'étranger
Comme l'eau de ton fleuve
Et comme la cadence
Que ta fille danse
Ils m'appellent le brun
À cause de mes mains
Qui sont toujours noires
Je trouve que c'est beau
Mais moi je m'appelle Bruno
À l'image de mon père
Suivant une vague aveugle
Qui ramène depuis mes aïeuls
Le sens caché derrière mon nom
Tout terrifiés
Nous avons été
Repiqués sans nos racines
Depuis nos radicaux
Sont tout mous
Tous nos fruits
Touchent le sol
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5. |
Papier mâché
03:05
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PAPIER MÂCHÉ
Pas vu le temps passer
Pieds et poings liés
Malade à mes heures
Chétive et chère à ton coeur
Parce que je suis en vie
Pieds nus je danse là
Remarque bien que j’ai peur
Shérif es-tu là ?
Et parce que j’ai trop de peine
Pitié - pitié
Ma beauté ma douceur
Chez moi dans une heure …
Pas vu le temps passer
Pieds et poings liés
Maladroite à mes heures
Chétive mais chère à ton coeur
Parce que je suis en vie
Pieds nus je danse là
Remarque bien que j’ai peur
Shérif es tu là ?
Pâmons-nous, soyons brefs
Puis étirons nos corps
Marquons-nous « offert »
Chérissons-nous
Qui n’avons pas
Perdu pied
Partons s’il te plait
Partons s'il te plait
Marchons là-devant
Chérissons-nous
Qui n’avons pas pied
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6. |
Seule
02:59
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SEULE
Un seul
Un compte à rebours
Un seul
Arrête le cours
Un seul
Suspend pour toujours
Une heure
A travers le jour
Un seul
Rejoint les contours
Du coeur
Nulle part entoure
La peur
Retient d'où ça sourd
Un seul
Un compte à rebours
Entre nos têtes un gouffre
Un gouffre où passe un fleuve
Un fleuve où passe un pont
Un pont où passe un homme
Un homme où passe un trouble
Un trouble
Entre nos têtes un gouffre
Un gouffre où passe un fleuve
un fleuve où passe un pont
Un pont où passe un homme
un homme où passe un trouble
un trouble
Seule
Un compte à rebours
Un seul
Arrête le cours
Un seul
Suspend pour toujours
Une heure
A travers le jour
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7. |
Oui
02:14
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OUI
A moi d’entrer dans le champs
Si je veux
Qu’on me remarque à l’écran
Si je veux
Qu’on me parle gentiment
Je veux, je veux
Qu’on m’écoute et qu’on me croit
Qu’on m’invite encore une fois
Je veux
Qu’on me dise oui oui oui oui oui
A toi d’entrer dans le champs
Si tu veux
Qu’on te remarque à l’écran
Si tu veux
Qu’on te parle gentiment
Tu veux, tu veux
Qu’on t’écoute et qu’on te croit
Qu’on t’invite encore une fois
Tu veux
Qu’on te dise oui oui oui oui oui
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8. |
Au trop
03:19
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AU TROP
Au flot de la mer
Au feu du désert
Je dépense
Aux os de la terre
Au creux de la pierre
Je dépense
Aux maux de la chair
Aux voeux des chimères
Je dépense
Au dos de la guerre
Au lieu
Sans réelle frontière
Au pas - au trop
Au beau des prières
au bleu de l'éther
Je dépense
Aux sauts de mes nerfs
Aux yeux de mes pères
Je dépense
Au gros des colères
Au peu des poussières
Je dépense
Aux faux des lumières
Au jeu
Sans réel repère
Sans réel repère
Je dépense mon froid
Je dépense ma joie
Je dépense sans quoi
Se consume ma voix
Au pas - au trop
Au galop
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9. |
Les oiseaux bleus
05:08
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LES OISEAUX BLEUS
Je porterais
Une couronne d’été
Un long collier de perles
Infimes et nacrées
Une robe de flanelle
Enfilée telle quelle
Qui changerait
Selon la lumière du ciel
Je chercherais
Je te chercherais
Dans un élan de grâce
Je t’inventerais
En équilibre sur un pied
Je virevolterais
Par delà les mirages
Et les ondes brouillées
Puis je prendrais racine
Sans parler ni faire signe
Jusqu’à sentir le manque
Et je m’arracherais
Je chercherais
Je te chercherais
Dans l’infinie distance
Je te capterais
Il y aurait des flots d’oiseaux bleus
Si tu veux
Du vent chaud et beaucoup d’oiseaux bleus
Je porterais
Une couronne d’été
Dans un éclat de danse
Je t’embrasserais
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10. |
Brumes
03:17
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BRUMES
Imprévue
Imprécise
Tenue par quatre vents
Revenue de terres promises
A nos corps défendants
La mémoire ment
Meurt la mémoire
Que de danses me dansent
Obligée sur le fil
Dans le jeu du silence
Une phrase immobile
La mémoire ment
Meurt la mémoire
Empoigner cette rêverie
Tendre à tordre le coup
La rire comme un fou
La rire devant vous
Devant
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11. |
Les vacarmes
03:51
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LES VACARMES
Il y a de l'eau dans les larmes
Dans l'oeil au fond du puits
Des lubies et du vacarme
Du feu dans les esprits
Il y a du feu dans les armes
Du feu dans l'eau de vie
Le tremblement les alarmes
De la terre dans les cris
Là bas quelle heure est il
Est il encore temps ?
Je glisse entre les lignes
Ici maintenant
Il y a de l'air dans les crânes
Dans le souffle et l'oubli
Des fantômes dans les âmes
De l'eau dans l'homme et puis
Il y a de l'eau dans les arbres
Dans l’ombre sous la pluie
Des racines sous le marbre
De la terre dans le fruit
Là bas quelle heure est il ?
Est il encore temps ?
Je glisse entre les lignes
Ici maintenant
Il y a du feu dans les larmes
Dans l'oeil au fond du puits
Il y a du feu dans l'étoile
Dans le coeur de la nuit
Dans l'envol dans les voiles
De l'air dans l'infini
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12. |
Le coeur des hommes
03:52
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LE COEUR DES HOMMES
J’ai voulu voir le coeur des hommes
Au plus près,
J’ai voulu voir le coeur des hommes
Quand vient le soir
Et ses volutes de hasard
J’ai voulu voir
Si les hommes ont le coeur fait de muguet
J’ai voulu voir le coeur des hommes
Me suis cognée souvent
Contre le coeur des hommes
Ceux qui font le mort
Qui n’ont ni raison ni tord
Mais je voulais voir
Si les hommes ont le coeur fait de muguet
D’orties et de larmes
J’ai voulu voir le coeur des hommes
Me suis blottie souvent
Dedans le coeur des hommes
Les jours de gloire
Fallait m’y voir
Je voulais savoir
Si les hommes ont le coeur fait de muguet
D’orties et de larmes
Il faut me croire
Il faut me croire
Je suis allée voir
Le coeur des hommes est bien fait de muguet
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13. |
Banquise
02:27
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BANQUISE
Auriez-vous du feu ?
Auriez-vous du lait ?
J’ai besoin des deux
Pour aller où je vais
En trampoline
Sans filet
Etes-vous heureux ?
Etes-vous en paix ?
J’ai besoin des deux
Pour aller où je vais
En sourdine
En secret
Il y aura la glace et un astre d’or
Une histoire qui dit toutes les autres
Le vent et la place pour l’aube et l’aurore
Une histoire qui dit toute la nôtre
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SuperBravo Paris, France
SUPERBRAVO, est un projet de chansons pop initié par l'artiste Armelle Pioline (auparavant chanteuse dans Holden) en
2011.
3 albums sont parus, offrant un répertoire
en suspension, entre pop et néo folk, se chargeant ici et là de couleurs psychédéliques et surréalistes.
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